surgeetambula Marc KOLANI

XVIème mardi ordinaire, année impaire.

Première Lecture :        Exode 14, 21—15 1

  Cantique :                   Exode 15 8–10, 12, 17

                                             Évangile :         Matthieu 12, 46–50

Dans la première lecture d’aujourd’hui, il est question de la libération la plus grande de l’histoire sainte avant Jésus. Dieu ouvre en effet la route à son peuple, et le sauve tandis que ses ennemis se noient dans la mer. Dieu est merveilleux. Le premier cantique de Moïse d’où est extrait le psaume responsorial chante la reconnaissance d’Israël pour cette intervention divine désormais inoubliable pour ses descendants. Face à toutes les sortes d’esclavage dont chacun de nous est victime aujourd’hui, le Seigneur nous dit comme il l’a dit autrefois aux Israélites par l’entremise de Moïse : n’ayez pas peur. Je suis avec vous. Mettons-nous pleinement notre confiance en Dieu ? Osons-nous vivre et agir en toute confiance "comme si nous voyions l’invisible" ? Agir comme si nous voyions l’invisible, c’est mettre toute notre foi en celui dont l’avènement dans l’histoire de l’humanité a désormais fait de nous des fils et filles de Dieu. Mettre notre foi en Jésus, c’est lui être fidèle. Et lui être fidèle revient à faire la volonté du Père des Cieux. Mais, qu’est-ce donc que faire la volonté de Dieu ? A mon sens, c’est respecter la Loi divine. Or, selon l’enseignement de saint Paul, l’accomplissement parfait de la Loi, c’est l’amour. Et cet amour se monnaie dans sa double expression : aimer Dieu par-dessus tout et aimer son prochain comme soi-même. C’est en faisant nôtre ce commandement et en le mettant en pratique que nous serons les frères, les sœurs et la mère de Jésus. L’Evangile d’aujourd’hui dont l’objectif premier est de nous instruire sur la véritable famille de Jésus le dit clairement : "Celui qui fait la volonté de mon Père, celui-là est mon frère, ma sœur, ma mère". Puisse l’Eucharistie de ce jour nous en rendre digne. Amen !